COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Nous ne laisserons pas voler notre Mouvement des Consciences !
L’Avenir pour Tous présentait ce mercredi 06 novembre aux élus de l’Entente parlementaire pour la Famille, avec Antoine Renard (président des AFC) et avec le soutien d’Henri Joyeux (ancien président de Familles de France) sa « charte pour la réforme positive de la loi Taubira à destination de tous les candidats » et annonçait la « Première journée de l’Unité pour la Filiation PME (Père-Mère-Enfants) et pour la constitutionnalisation du mariage H/F (Homme/Femme) » le dimanche 17 novembre à Paris.
À la sortie de cette réunion, L’AVenir pour Tous apprenait avec satisfaction, – alors que le gouvernement tente d’instrumentaliser, afin de faire le jeu de la radicalisation et de l’extrémisme, l’affaire des propos racistes d’Angers – la condamnation de cette « dérive xénophobe » par La Manif Pour Tous.
L’Avenir pour Tous se félicite de la réaction de Ludovine de la Rochère condamnant ces propos.
Frigide Barjot associée de façon abusive, le 1er novembre, à ce dérapage par des médias complaisants, avait, quant à elle, condamné cette dérive inacceptable dès le 03 novembre sur ses comptes tweeter, facebook et sur son blog :
« HALTE AUX DERIVES RACISTES DE TOUS BORDS !
« A nouveau mise en cause par le chroniqueur moralisateur François Morel ce vendredi 1er novembre à propos des insultes racistes avérées prononcées contre Christiane Taubira par une enfant lors d’une manifestation à Angers, je décline toute responsabilité dans ces dérives inadmissibles, condamne fermement ces propos irresponsables et appuie mes dires pour éviter toute récidive en présentant moi-même mes excuses de dirigeante engagée dans un combat public à l’égard d’une personne attaquée sur sa couleur de peau.
J’invite tous les autres responsables et les parents des enfants légitimement manifestants contre la loi Taubira, par solidarité éducative et conscience morale, à en faire de même. Je le dis avec d’autant plus de force que Christiane Taubira est la Ministre de la Justice qui vient de laisser condamner, sans faute grave ni urgence avérées, ma famille à l’expulsion de notre logement.
Comme je ne cesse de le répéter depuis le 17 novembre 2012, la plus grande rigueur dans les propos et les comportements et la plus grande bienveillance à l’égard des personnes en réponse à la violence de cette loi qui dissout la sexuation et la filiation humaines doivent être les règles non-négociables d’engagement de tous les citoyens déterminés à combattre pour les principes essentiels et démocratiques de vérité dans la liberté, d’altérité dans l’égalité et de justice dans la fraternité de notre société. Je ne laisserai jamais le discrédit, subtilement relayé, abîmer la réalité de notre Mouvement des Consciences. » »
De son côté, Xavier Bongibault avait répondu le 04 novembre, sur son site, aux nombreux internautes qui l’interrogeaient à ce sujet :
« Puisque l’on ne cesse de m’interroger sur l’injurieuse ”banane pour la guenon”, voici ma réaction, fidèle à tous les mots d’ordre portés depuis le début du combat par Frigide Barjot, Laurence Tcheng et moi-même :
“J’ai immédiatement condamné ce propos inadmissible à deux titres :
1) On ne peut tolérer qu’une personne soit insultée en raison de sa couleur de peau.
2) Insulter un ministre de la république, même si l’on conteste sa légitimité, c’est quelque part insulter la république.
Mais je pense qu’il est bon de ne pas généraliser. Il aura fallu attendre un an pour que des journalistes réussissent à trouver une fillette de 12 ans qui dérape échappant de façon irresponsable à ses parents et aux organisateurs de cet évènement peu approprié à la présence d’enfants. Ne jetons pas le discrédit sur des millions de manifestants qui n’ont jamais eu de message de haine à l’égard de quelque personne que ce soit.” »
L’Avenir pour Tous, voit au travers de cette condamnation effectuée par La Manif Pour Tous le signe positif d’un rapprochement possible dès le dimanche 17 novembre 2013.. C’est dans le retour au rassemblement que nous réussirons à protéger et faire grandir, contre toute forme d’instrumentalisation et dans la cohésion nationale, le grand mouvement des consciences né le 17 novembre 2012.
Frigide Barjot, présidente
Xavier Bongibault, secrétaire général
Laurence Tcheng, trésorière