La première violence faite aux femmes
et aux enfants, c’est de les livrer au marché de la reproduction artificielle par PMA et GPA anonymes et marchandes.
Paris, dimanche 26 novembre 2017
L’Avenir pour Tous s’est associé hier à la Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants en rappelant que la première des violences est celle faite à l’Humanité toute entière : l’effacement institutionnel des hommes et des femmes à travers la modification légale du moyen de procréation humaine, initiée le 17 mai 2013, et qui se réalisera sans homme par la loi bioéthique de 2018 (PMA commerciales avec sperme anonyme) et après-demain sans femme (GPA commerciales puis utérus artificiel).
A l’opposé de ce que disent les féministes militantes, ce n’est pas la différence des sexes qui est violente mais son instrumentalisation puis sa suppression : les deux nourrissent des conflits latents entre les hommes et les femmes, alors que les progrès de la bio-médecine avaient rééquilibré la complémentarité entre eux… Jusqu’à l’inversion actuelle, tirée par le marché de la reproduction post-humaine, qui fait renaître la guerre des sexes dans la guerre bio-technologique.
Cela a commencé légalement dans les actes de naissance de chaque enfant avec la loi Taubira du 17 mai 2013. En effet, à chaque ligne filiative des géniteurs, d’une part le père et d’autre part la mère, il est demandé aujourd’hui de choisir indifféremment entre « père » ou « mère » sur une même ligne, permettant ainsi trois filiations indifférentes, dont une entre mère et mère excluant l’homme-père par la PMA, et l’autre entre père et père excluant la femme-mère par la GPA.
Les hommes et les femmes étant interchangeables, l’homme et la femme sont effacés de la procréation, devenue anonyme, technique et marchande.
C’est leur existence qui est niée à travers la négation de la différence sexuée entre l’homme et la femme. Cette négation est une violence indicible car invisible pour une immense majorité de Français. Or cette différence sexuée, aujourd’hui bafouée par le marché, était constitutive de l’intégrité et de la dignité de l’humanité biologique. La supprimer dans l’acte de naissance revient à supprimer la structure de l’Humanité Homme-Femme. Donc à modifier l’Humanité elle-même, jusqu’à la voir disparaître si aucune limite n’est fixée.
En promettant d’ouvrir la Procréation Médicalement Assistée à toutes les femmes (célibataires ou en couple de même sexe ou homme-femme…), Emmanuel Macron ne protège pas la femme et son enfant. La loi bioéthique de 2018 va créer une ségrégation de la femme vis-à-vis de l’homme, dans un accroissement exclusif du « pouvoir de vie » de la femme inversement proportionnel à la suppression de l’homme par manipulation de gamètes anonymes. Cette Fécondation In Vitro (FIV) anonyme fait naître un déséquilibre biologique et une frustration supplémentaire chez les hommes qui exacerbent leur culture de domination. Ils veulent conserver un contrôle de la vie qu’il n’ont pas naturellement, et qui leur était donné par la force de la loi naturelle. Blessés par le risque de disparition de leurs enfants dans leur vie, ils peuvent nourrir une violence nouvelle, répondant à leur disparition physique comme à celle de leur domination passée.
En cette Journée mondiale de lutte contre les violences faites au femmes, L’Avenir pour Tous rappelle que le premier moyen de lutter contre ces violences est de rétablir le dialogue entre les sexes pour une réelle parité entre l’homme et la femme, dans ce qu’ils ont de plus naturel : le respect de leur procréation qui ne peut se faire désormais sans respect total des personnes et de leurs orientations. Les progrès bio-techniques forcent à la responsabilisation des personnes et à la concertation bio-humanistes de tous les genres pour éviter notre disparition bio-électronique (cf. Dr Laurent Alexandre dans « La Guerre des Intelligences« , p.17)
Ainsi, L’Avenir pour Tous milite pour que les géniteurs homme et femme de chaque enfants soient rétablis dans la structure de l’acte de naissance, et ne soient en aucun cas effacés par le conjoint non géniteur. Dans le cas des enfants nés au sein de couples de même sexe, L’Avenir pour Tous demande que soit encadrée une co-parentalité alternative à l’adoption plénière. Elle doit être organisée entre le parent géniteur homosexuel, son conjoint de même sexe non-géniteur et co-éducateur par délégation d’autorité parentale, et le parent géniteur de sexe opposé extra-conjugal rétabli sur l’acte de naissance, devenu ex-donneur anonyme. Le conjoint de même sexe co-éducateur reçoit du parent extra-conjugal un partage de l’autorité parentale. C’est le statut inédit de l’« union civile » sexuée.
Transparence, dialogue et solidarité dans la co-parentalité pour respecter tous ensemble notre nature sexuée complémentaire : ainsi est établie l’égalité responsable entre l’homme et la femme, pour protéger la mère et la femme, et assurer l’épanouissement de leurs enfants.
Protégeons les femmes, mais aussi les enfants et les hommes : ensemble luttons contre la violence de la mutation techno-économique de l’Humanité.
ENGAGEMENT SOLIDAIRE
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