COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Contre la PMA de donneurs anonymes, ouvrir pour toutes la PMA des géniteurs connus

Jeudi 25 juillet 2019

Loi historique de reproduction artificielle pour tous

LA PMA UNIVERSELLE PAR FIV ANONYME ET SA FILIATION DE MEME SEXE SERONT DISCUTÉES À L’ASSEMBLÉE NATIONALE

DÈS LE MARDI 24 SEPTEMBRE 2019

L’AVENIR POUR TOUS

appelle au rassemblement des Français
pour que soit ouverte à égalité d’accès pour toute femme, une PMA DES GÉNITEURS CONNUS extra-conjugaux avec filiations biologique ET d’intention de l’enfant
PAR CO-PARENTALITÉ
(SANS DONNEUR ANONYME)

Le dernier conseil des ministres avant la trêve estivale s’est tenu ce mercredi 24 juillet 2019. Comme annoncé, il y a été adopté le projet de loi dit de bioéthique dont la mesure phare est l’extension de la reproduction artificielle par insémination et FIV avec semences anonymes à toutes les femmes, quel que soit leur état, ou leur absence d’état conjugal : en couple homme-femme, en couple de femmes ou bien célibataires. Les trois ministres en charge du dossier, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, Nicole Belloubet, garde des Sceaux et Frédérique Vidal, ministre de la Recherche, en ont précisé les modalités dans une conférence de presse qui a eu lieu à l’issue du conseil des ministres.


Pendant ce temps devant l’Elysée, Virginie Tellenne-Frigide Barjot, leader historique des manifs de novembre 2012 à mai 2013 et déléguée générale de L’Avenir pour Tous depuis juin 2013commentait cette loi de reproduction artificielle, accomplissement logique de la loi de mariage asexué Taubira qu’elle a combattue avec des millions de français.


Dans la vidéo ci-dessous, Virginie Tellenne apparaît toujours légitime, puisque qu’elle apporte une solution fondée techniquement pour freiner cette disruption de la procréation, après avoir mené les manifestations mixtes « citoyens + réseaux catholiques » de préservation de l’humanité homme-et-femme  : elle proposait déjà tune union civile maintenant juridiquement la filiation donc la procréation des enfants nés en couples homos, entre leurs géniteurs homme et la femme.


Cela fait 7 ans qu’elle travaille à cela, depuis qu’elle a été exclue pour cette raison du mouvement premier unitaire, ce qui a provoqué sa dommageable division entre les bioHumanistes procréatifs de LAVenir pour Tous et les bioConservateurs sociaux des réseaux institutionnels et de LMPT.


LA RÉALITÉ DES DISPOSITIONS DE LA LOI « BOÉTHIQUE » DE PROCRÉATION ANONYME POUR TOUTES


Cette loi de PMA/FIV anonyme pour toutes concerne donc deux domaines :
– la procréation médicalement assistée, réglementée par le Code deSanté Publique: elle est universalisée par la fécondation artificielle par donneur anonyme étendue à toute femme en couple, hétéro ou homo, comme aux femmes non-mariées. Cela se fait directement in utero par insémination, ou in vitro par fécondation  en laboratoire et sous microscope.


– la filiation, lien juridique entre l’enfant et ses parents, réglementée par le Code civil dans un titre 7, avec la création d’une nouvelle filiation non biologique par donneur anonymeentre deux femmeshors père géniteur connu. Les femmes lesbiennes concernées (80 000 personnes) devront procéder à une « déclaration volontaire anticipée » devant notaire. Il est donc établi une nouvelle filiation asexuée artificielle avec donneur anonyme, concurrençant, dès avant la procréation, la filiation biologique avec géniteur connu, s’ajoutant à la filiation par adoption plénière issue de la loi Taubira, pour des couples de même sexe dans un titre 7 bis.


– La loi prévoit aussi la levée de l’anonymat des donneurs à 18 ans, ce qui n’a aucune incidence ni sur la filiation, ni sur la fécondation, qui elles restent anonymes, et donc susceptibles de manipulations biogénétiques en l’absence de traçabilité du père, ou de la mère, génétiques.


Après des États généraux de la bioéthique tenus en toute confidentialité à l’issue  desquels le Comité Consultatif National d’Ethique a validé cette PMA anonyme, pourtant refusée par 90 % des votants, après l’avis favorable du Conseil d’État au cœur de la victoire de l’équipe de France à l’été 2018, le gouvernement et le président de la République profitent de l’été 2019 pour diviser la mobilisation, – sans parler de Greta Thunberg pour faire diversion. Cette loi inédite de reproduction biotechnologique sera discutée à l’Assemblée nationale à partir du 24 septembre 2019, pour un vote à la fin du premier trimestre 2020. Ainsi sera mis en place le cadre de ce qui pourra devenir, dans 20 ou 30 ans, l’industrialisation de la transmutation humaine dans une vie artificielle.


Face à cette disruption historique, L’Avenir pour Tous tente d’informer la population qu’il s’agit du passage de notre matrice biologique à une matrice techno-capitaliste donc transhumaine.

1. En ouvrant la PMA/FIV anonyme à toutes les femmes, au-delà de l’infertilité (couples de femmes) et de la conjugalité (célibataires), on passe d’une technique palliative exceptionnelle, concernant quelques milliers de couples et 1 200 naissances par an, à un marché potentiel de 23 millions de personnes concernées (10 millions de femmes de 18 à 43 ans et 13 millions d’hommes de 18 à 59 ans en couples avec ces femmes). C’est l’ouverture d’un véritable marché de la reproduction artificielle, qui nécessitera une commercialisation des gamètes anonymes (sperme et ovocytes) et des embryons, en l’absence de toute possibilité de fécondation par géniteurs connus et insémination de sperme frais, interdite en France (art 1244-3 et 1244-7 du Code de Santé Publique)

2. Cette universalisation de l’anonymat étendue à toute femme a pour objectif  de substituer à la fécondation in utero une fécondation technologique in vitro qui permet la sélection et le tri des embryons. Si cette sélection peut permettre, par séquençage de l’ADN germinal, d’éradiquer des maladies graves, les techniques de sélection embryonnaire peuvent aussi conduire au choix du sexe ou de la couleur des yeux; et avec le procédé des ciseaux génétiques Cispr-CAs9 on peut déjà prévoir l’augmentation génétique, intellectuelle et physique, de l’embryon, et donc à une reproduction eugéniste transhumaine.

3. Par ailleurs, se constitue parallèlement une collecte des données génétiques et de santé, qui s’agrègent aux données sociales des réseaux numériques et augmentent les bigdata indispensables aux algorithmes de l’Intelligence Artificielle.

La loi de boéthique met en place, avec cette reproduction concurrente de celle de l’humanité homme-femme, le cadre de la fécondation d’une nouvelle entité artificielle, encouragée par le marché mondial dirigé par les GAFAMI et soutenu par une concurrence sans merci entre les états transgressifs chinois, indien et américain : cette division entre deux reproductions, l’une naturelle, l’autre artificielle, menace l’unité et donc la pérennité de notre espèce humaine.

LE CHOIX DES PROPOSITIONS  BIO-HUMANISTES DE L’AVENIR POUR TOUS

Face à l’extension de cette reproduction anonyme pour tous, le projet de L’Avenir pour Tous est simple et constant : sans supprimer l’option de la PMA anonyme pour celles qui le désirent, il s’agit que la loi donne le choix aux autres, femmes célibataires, couples homme-femme stériles et couples de femmes qui le désirent différemment, de concevoir leur enfant avec un homme ou une femme connussans recourir à ce marché de la reproduction anonyme.

L’Avenir pour Tous propose logiquement d’étendre de façon égale à toute femme la procréation biologique entre homme et femme, par PMA « amicale » des géniteurs-pères, par nature extra-conjugauxCe peut être par relation sexuelle ou plus vraisemblablement par insémination fraîche médicalisée, et n’empêche nullement le recours à la FIV si les géniteurs qui se sont choisis intuitu personae, ont des difficultés à procréer par relation sexuelle ou par insémination in utero.

Pour cela, L’Avenir pour Tous préconise d’enrichir ainsi la loi de bioéthique :
– en ce qui concerne le Code de la Santé Publique, il faut lever l’interdiction des PMA avec semences fraîches et reconnaître le géniteur connu, qu’il soit le père inscrit dans l’acte de naissance ou juste un tiers, mentionné en marge de l’acte de naissance,  et vivant dans l’entourage de l’enfant.

Les cabinets gynécologiques doivent pouvoir procéder à des inséminations et éventuellement à des FIV extra-conjugales pour les femmes non-mariées et les couples de femmes, comme d’ailleurs pour les couples stériles qui ont un ou une ami(e) prêt(e) à les aider. Pour pouvoir établir la possibilité de cette PMA « amicale » avec père ou géniteur connu, il faut réviser des art. 1244-3 et 1244-7 du Code de Santé publique.

SORTIR DU DIKTAT DE LA FÉCONDATION ANONYME QUAND ON NE VIT PAS EN COUPLE HOMME-FEMME PAR LA COPARENTALITÉ

Pour respecter l’égal accès des femmes à la PMA, nous demandons à sortir du diktat de l’anonymat des gamètes, dès lors que l’on va lever l’anonymat à 18 ans, et que le cadre de la loi est précisément le dépassement de la conjugalité entre l’homme et la femme.


Les LGBT demandent à sortir de la binarité des sexes, l’Avenir pour Tous (LAVT) demande à sortir de la dualité entre le pater familias conjugal et la bonbonne d’azote liquide ! Il existe encore une gradation humaine entre les deux : la levée de l’anonymat unique à 18 ans n’est pas suffisante de notre point de vue, il faut pouvoir l’effectuer dès avant la fécondation, au plus grand bénéfice de l’enfant, de sa mère et son père extra-conjugaux, dès lors qu’ils en sont d’accord et leurs éventuels conjoints respectifs aussi.
Pour ce faire, à côté de la double filiation de même sexe de la nouvelle loi, L’Avenir pour Tous demande qu’il soit établi un statut de coparentalité dans un titre 8 du Code Civil, qui fera coexister les parents géniteurs extra-conjugaux et les parents d’intention de même sexe, ou non-mariés.
 
A l’instar de la « déclaration volontaire anticipée », il s’agira pour le couple ou la femme non-mariée d’aller devant le notaire avec le géniteur extra-conjugal, avant la PMA « amicale », pour établir une « déclaration volontaire anticipée co-parentale » de tous les parents responsables de la venue au monde et de l’éducation de leur futur enfant. Cela se ferait à degré variable pour l’éducation et l’autorité parentale. Il ne s’agit pas de créer une famille nouvelle, mais vraiment de protéger la conception sans marché des semences anonymes, avec contrôle des manipulations génétiques et data numériques par des parents responsables et solidaires.

Mais déjà depuis hier, L’Avenir pour Tous constate que l’innovation de ses propositions a du mal à être accueillie dans le débat public, sans doute parce qu’elle perturbe aussi bien l’avancée du marché que les positions politiques de chacun. Que ce soient les médias ou les associations catholiques, il a été impossible à Virginie Tellenne d’être entendue, ne serait-ce que pour permettre ce nouveau choix aux citoyens, ou en participant à une conférence de presse d’opposition, qui se déclare pourtant « unitaire ». Si cette mobilisation ne peut accueillir les propositions innovantes socialement de son ex-tête de proue,  n’atteindra jamais celle des manifs gigantesques de 2013 !


C’est pourquoi L’Avenir pour Tous en appelle aux Français afin qu’ils se rassemblent derrière ses propositions nouvelles, pour l’indispensable exercice de leur droit d’expression de citoyens, et pas seulement de marcheurs-godillots. Ce droit est doublé ici de celui à rester des père et mère conscients de l’évolution de leur procréationde leurs corps et surtout des générations futures de leurs enfants.


L’Avenir pour Tous demandera des rendez-vous à l’ensemble des parlementaires, des ministres concernés et des associations mobilisées,  afin de leur soumettre ce projet de réelle égalité pour tous, celle des enfants comme celle des parents. En résumé, celle du choix légitime de la procréation sexuée extra-conjugale, et de l’éducation en co-parentalité qui en découle.

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