Jeudi 25 juillet 2019
LA PMA UNIVERSELLE PAR FIV ANONYME ET SA FILIATION DE MEME SEXE SERONT DISCUTÉES À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
DÈS LE MARDI 24 SEPTEMBRE 2019
L’AVENIR POUR TOUS
appelle au rassemblement des Français
pour que soit ouverte à égalité d’accès pour toute femme, une PMA DES GÉNITEURS CONNUS extra-conjugaux avec filiations biologique ET d’intention de l’enfant
PAR CO-PARENTALITÉ
(SANS DONNEUR ANONYME)
Cela fait 7 ans qu’elle travaille à cela, depuis qu’elle a été exclue pour cette raison du mouvement premier unitaire, ce qui a provoqué sa dommageable division entre les bioHumanistes procréatifs de LAVenir pour Tous et les bioConservateurs sociaux des réseaux institutionnels et de LMPT.
– la procréation médicalement assistée, réglementée par le Code deSanté Publique: elle est universalisée par la fécondation artificielle par donneur anonyme étendue à toute femme en couple, hétéro ou homo, comme aux femmes non-mariées. Cela se fait directement in utero par insémination, ou in vitro par fécondation en laboratoire et sous microscope.
1. En ouvrant la PMA/FIV anonyme à toutes les femmes, au-delà de l’infertilité (couples de femmes) et de la conjugalité (célibataires), on passe d’une technique palliative exceptionnelle, concernant quelques milliers de couples et 1 200 naissances par an, à un marché potentiel de 23 millions de personnes concernées (10 millions de femmes de 18 à 43 ans et 13 millions d’hommes de 18 à 59 ans en couples avec ces femmes). C’est l’ouverture d’un véritable marché de la reproduction artificielle, qui nécessitera une commercialisation des gamètes anonymes (sperme et ovocytes) et des embryons, en l’absence de toute possibilité de fécondation par géniteurs connus et insémination de sperme frais, interdite en France (art 1244-3 et 1244-7 du Code de Santé Publique)
2. Cette universalisation de l’anonymat étendue à toute femme a pour objectif de substituer à la fécondation in utero une fécondation technologique in vitro qui permet la sélection et le tri des embryons. Si cette sélection peut permettre, par séquençage de l’ADN germinal, d’éradiquer des maladies graves, les techniques de sélection embryonnaire peuvent aussi conduire au choix du sexe ou de la couleur des yeux; et avec le procédé des ciseaux génétiques Cispr-CAs9 on peut déjà prévoir l’augmentation génétique, intellectuelle et physique, de l’embryon, et donc à une reproduction eugéniste transhumaine.
3. Par ailleurs, se constitue parallèlement une collecte des données génétiques et de santé, qui s’agrègent aux données sociales des réseaux numériques et augmentent les bigdata indispensables aux algorithmes de l’Intelligence Artificielle.
La loi de boéthique met en place, avec cette reproduction concurrente de celle de l’humanité homme-femme, le cadre de la fécondation d’une nouvelle entité artificielle, encouragée par le marché mondial dirigé par les GAFAMI et soutenu par une concurrence sans merci entre les états transgressifs chinois, indien et américain : cette division entre deux reproductions, l’une naturelle, l’autre artificielle, menace l’unité et donc la pérennité de notre espèce humaine.
LE CHOIX DES PROPOSITIONS BIO-HUMANISTES DE L’AVENIR POUR TOUS
Face à l’extension de cette reproduction anonyme pour tous, le projet de L’Avenir pour Tous est simple et constant : sans supprimer l’option de la PMA anonyme pour celles qui le désirent, il s’agit que la loi donne le choix aux autres, femmes célibataires, couples homme-femme stériles et couples de femmes qui le désirent différemment, de concevoir leur enfant avec un homme ou une femme connus, sans recourir à ce marché de la reproduction anonyme.
L’Avenir pour Tous propose logiquement d’étendre de façon égale à toute femme la procréation biologique entre homme et femme, par PMA « amicale » des géniteurs-pères, par nature extra-conjugaux. Ce peut être par relation sexuelle ou plus vraisemblablement par insémination fraîche médicalisée, et n’empêche nullement le recours à la FIV si les géniteurs qui se sont choisis intuitu personae, ont des difficultés à procréer par relation sexuelle ou par insémination in utero.
Pour cela, L’Avenir pour Tous préconise d’enrichir ainsi la loi de bioéthique :
– en ce qui concerne le Code de la Santé Publique, il faut lever l’interdiction des PMA avec semences fraîches et reconnaître le géniteur connu, qu’il soit le père inscrit dans l’acte de naissance ou juste un tiers, mentionné en marge de l’acte de naissance, et vivant dans l’entourage de l’enfant.
Les cabinets gynécologiques doivent pouvoir procéder à des inséminations et éventuellement à des FIV extra-conjugales pour les femmes non-mariées et les couples de femmes, comme d’ailleurs pour les couples stériles qui ont un ou une ami(e) prêt(e) à les aider. Pour pouvoir établir la possibilité de cette PMA « amicale » avec père ou géniteur connu, il faut réviser des art. 1244-3 et 1244-7 du Code de Santé publique.
SORTIR DU DIKTAT DE LA FÉCONDATION ANONYME QUAND ON NE VIT PAS EN COUPLE HOMME-FEMME PAR LA COPARENTALITÉ
A l’instar de la « déclaration volontaire anticipée », il s’agira pour le couple ou la femme non-mariée d’aller devant le notaire avec le géniteur extra-conjugal, avant la PMA « amicale », pour établir une « déclaration volontaire anticipée co-parentale » de tous les parents responsables de la venue au monde et de l’éducation de leur futur enfant. Cela se ferait à degré variable pour l’éducation et l’autorité parentale. Il ne s’agit pas de créer une famille nouvelle, mais vraiment de protéger la conception sans marché des semences anonymes, avec contrôle des manipulations génétiques et data numériques par des parents responsables et solidaires.