COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Jeudi 30 janvier 2013
«Concepts de Genre» : stop à l’enfumage !
Frigide Barjot, Xavier Bongibault, Laurence Tcheng et l’Avenir pour Tous condamnent fermement l’atteinte à la liberté d’éducation des parents que constitue la diffusion des «études de genre» dans le cadre scolaire et réaffirment l’importance de la réforme de la loi Taubira dans la lutte contre la mise en pratique de ces théories.
Frigide Barjot, Xavier Bongibault et Laurence Tcheng se félicitent que, à la faveur de la polémique entourant l’initiative toutefois malheureuse de la «Journée de Retrait de l’École», le débat public s’empare de la question de la diffusion des études de genre dans la sphère scolaire. Contrairement aux dires des ministres Peillon et Vallaud-Belkacem, force est de constater que la diffusion des concepts de genre dans le cadre scolaire fait bien partie de la politique gouvernementale, sous couvert de promotion de l’égalité homme-femme.
Pour autant, Frigide Barjot et l’Avenir pour Tous réaffirment avec vigueur qu’ils se désolidarisent tout à fait des actions de Mme Farida Belghoul, proche de l’association Égalité et Réconciliation, et plus particulièrement de son initiative de Journée de Retrait de l’École, qu’ils ne soutiennent pas.
Si les porte-parole de l’Avenir pour Tous se félicitent de la volonté de la ministre du Droit des femmes de réduire les inégalités entre hommes et femmes et lui apporte dans cette entreprise tout leur soutien, ils dénoncent l’arrivée en embuscade d’une éducation des enfants aux concepts de genre sous couvert d’éducation à l’égalité homme-femme. D’ailleurs, dès juin 2013, un amendement controversé souhaitait déjà intégrer ces concepts de genre dans l’enseignement scolaire. Pourtant, comme le réaffirme Frigide Barjot, «égalité ne signifie pas interchangeabilité, ni disparition des identités sexuées. Les conditions de la parité doivent être préservées dans notre société ».
Laurence Tcheng, enseignante en ZEP, rappelle que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est sans ambiguïté concernant la primauté de l’éducation des parents sur l’enseignement de l’école : «Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants» (art. 26).
L’Avenir pour Tous tient ainsi à rappeler que l’école de la République a pour fonction d’instruire les élèves, non de les éduquer, ce qui est le rôle premier des parents. L’éducation sexuelle et affective des enfants doit rester à la charge des parents et non à celle de l’école.
L’Avenir pour Tous réitère la proposition faite par Frigide Barjot et le collectif Profession de foi 2012 lors de la campagne présidentielle de 2012 : pour éviter toutes les dérives contestables sein des programmes, il faut que les parents d’élèves soient associés, dans le respect et l’écoute, à leur rédaction.
L’Avenir pour Tous tient à rappeler que son projet de réforme de la loi Taubira est la meilleure arme contre la diffusion de ces concepts de genre : en différenciant l’union de personnes de même sexe de l’union de personnes de sexe différent, ce projet réaffirme ainsi la nécessité de l’altérité sexuelle dans la conception d’un enfant. L’union civile reconnaît ainsi le couple homosexuel et lui donne des droits d’union égaux aux couples hétérosexuels sans pour autant le confondre avec le couple procréatif homme-femme, auquel seul doit être ouverte l’institution protectrice de la filiation qu’est le mariage.
Enfin, Xavier Bongibault rappelle que «la logique consistant à mêler homosexualité et loi de genre est malsaine. Les couples homosexuels participent, eux aussi, de la différenciation sexuelle». C’est aussi en raison de cet amalgame, au-delà des risques nombreux de dérives en tous genres – qui se font de plus en en plus nombreux dans les cortèges des manifestations liées à la contestation de la loi Taubira – que L’Avenir Pour Tous met à nouveau en garde les Français et les invite à ne pas se rendre aux manifestations du dimanche 2 février.
Le seul danger pour la famille et pour l’éducation des enfants, c’est l’extrémisme. Tous les extrémismes. Celui qui consiste à vouloir faire de l’Éducation nationale un outil de propagande à destination de nos enfants comme celui qui consiste à rejeter cette tentative d’endoctrinement sur le dos des personnes homosexuelles, et à éduquer les enfants dans le déni de l’homosexualité.